Les Taliban ont déclaré, jeudi, qu’ils n’avaient “pas d’informations” sur la présence en Afghanistan d’Ayman al-Zawahiri, le chef d’Al-Qaïda, dont le président américain Joe Biden a annoncé la mort par une frappe de drone à Kaboul, la capitale afghane.
Après la mort d’Ayman al-Zawahiri, tué par un drone américain à Kaboul, les Taliban ont déclaré jeudi 4 août qu’ils n’avaient “pas d’informations” sur la présence du chef d’Al-Qaïda en Afghanistan.
“Les dirigeants de l’Émirat islamique d’Afghanistan ont demandé aux services de renseignement de mener une enquête approfondie et sérieuse sur l’incident”, selon un communiqué officiel du gouvernement de Kaboul, dans lequel les Taliban citent pour la première fois le nom du chef d’Al-Qaïda depuis l’annonce du président américain.
Lundi, Joe Biden avait annoncé en direct à la télévision la mort de l’Égyptien Ayman al-Zawahiri, tué dans la nuit de samedi à dimanche par une frappe de drone américain alors qu’il se trouvait sur son balcon d’une maison à Kaboul.
Cet assassinat est le plus grand coup porté à Al-Qaïda depuis que les forces spéciales américaines ont tué Oussama Ben Laden en 2011. Sa présence à Kaboul remet en question la valeur de la promesse des Taliban de ne pas héberger de groupes terroristes en Afghanistan.
Les Taliban ont réitéré jeudi dans leur déclaration qu’il n’y avait “aucune menace” pour aucun pays depuis le sol afghan.
Introuvable depuis plus de dix ans, Ayman al-Zawahiri était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11 septembre 2001, qui avaient fait près de 3 000 morts aux États-Unis.
“Justice a été rendue” aux familles de victimes tuées dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, avait ajouté le président Biden lundi.
Avec AFP