L’ensemble des coureurs du Tour de France, testés avant la journée de repos, sont négatifs au Covid-19, a annoncé, lundi, l’Union cycliste internationale (UCI). Une épidémie au sein du peloton inquiète les participants.
Une source d’angoisse en moins pour les coureurs. Alors que l’ensemble des participants du Tour de France 2022 ont passé un test de détection du Covid-19 dimanche 10 juillet à l’issue de la 9e étape, ceux-ci sont tous revenus négatifs.
“Tous les coureurs participant au Tour de France ont été testés sur la soirée du 10 juillet. Tous les tests étaient négatifs”, a officialisé, lundi matin, l’UCI alors que les coureurs observent une journée de repos en Haute-Savoie.
Mais, a insisté la fédération internationale, “les règles mises en place depuis deux ans dans l’intérêt de la santé et de la sécurité de chacun continuent de s’appliquer. Il s’agit notamment de l’obligation de porter un masque, de maintenir une distance physique suffisante et de se désinfecter fréquemment les mains”.
Outre les coureurs, les membres de l’encadrement des 22 équipes doivent subir un test à l’occasion de ce jour de repos.
Un protocole allégé spécifiquement pour le Tour
La nouvelle vague de Covid, qui touche particulièrement la France, a déjà provoqué des départs dans l’encadrement de plusieurs équipes, tant dans le personnel que dans la direction des groupes. À elle seule, la formation Quick-Step a dû ainsi faire appel à trois nouveaux directeurs sportifs depuis le début du Tour.
Avant le départ de Copenhague, une demi-douzaine de coureurs ont été remplacés au sein de leurs formations respectives. À la suite de la cascade d’abandons enregistrée au Tour de Suisse à la mi-juin, le protocole anti-Covid a été actualisé avant le début du Tour par l’Union cycliste internationale.
Les tests sont obligatoires avant le départ et lors des deux journées de repos de l’épreuve à Morzine et Carcassonne, coureurs et personnels d’équipes compris.
En cas de positivité, le protocole prévoit que “la décision d’isolement éventuelle sera prise de manière collégiale par le médecin de l’équipe concernée, le médecin Covid-19 de l’épreuve et le directeur médical de l’UCI”.
Guillaume Martin dénonce un “flou artistique”
Trois coureurs ont cependant dû quitter la course depuis le départ du Danemark, après avoir subi un test anti-Covid positif.
Le Français Geoffrey Bouchard (AG2R Citroën) et le Norvégien Vegard Stake Laengen (UAE), un équipier du maillot jaune slovène Tadej Pogacar, sont partis samedi matin avant le départ de la 8e étape. Le Français Guillaume Martin (Cofidis) les a imités le lendemain matin.
Dans une interview au journal L’Équipe, Guillaume Martin, qui se sentait en forme, a critiqué ce point du protocole de l’UCI et s’est interrogé sur la définition des critères retenus pour aboutir à une décision : “C’est un grand flou artistique et c’est là où je l’ai mauvaise. J’en étais resté à l’idée que le protocole avait été aménagé de sorte à ce qu’un coureur positif mais asymptomatique puisse continuer. Je pensais entrer dans cette case.”
Mais, a reconnu le coureur normand, son dernier test PCR “a révélé un ‘taux R’ assez bas, donc que ma contagiosité était assez élevée”.