Boris Johnson s’est montré déterminé à “continuer” à son poste de Premier ministre britannique, mercredi. Son autorité est plus fragilisée que jamais après une avalanche de démissions en 24 heures et par une succession de scandales ces derniers mois. Suivez ici les derniers développements sur cette crise politique outre-Manche.
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18 h 04 : une délégation de ministres va demander à Boris Johnson de démissionner
Une délégation de ministres britanniques comportant plusieurs poids lourds du gouvernement s’apprête à demander à Boris Johnson de démissionner, selon plusieurs médias britanniques.
Interrogé à cet égard lors d’une audition devant les chefs des commissions parlementaires, Boris Johnson a rétorqué qu’il n’allait pas “commenter en direct les événements politiques”. “Nous allons continuer avec le gouvernement de ce pays”, a-t-il affirmé.
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17 h 19 : Rishi Sunak, Sajid Javid… Qui peut remplacer Boris Johnson en cas de départ ?
Même si Boris Johnson s’accroche au pouvoir, sa position paraît de plus en plus fragilisée à Downing Street. Et plusieurs noms circulent pour le remplacer s’il venait à quitter son poste de Premier ministre, notamment les ministres démissionnaires Rishi Sunak et Sajid Javid.
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16 h 26 : Boris Johnson exclut des élections générales anticipées
Le Premier ministre britannique a exclu de déclencher des élections générales anticipées, sur fond d’appels à la démission et de défections au sein de son gouvernement.
“Je ne crois vraiment pas que qui que ce soit dans ce pays veuille que les responsables politiques s’engagent maintenant dans des élections”, a déclaré Boris Johnson devant les chefs des commissions parlementaires. “Je crois que nous devons continuer à servir nos électeurs et nous occuper des problèmes qui importent pour eux.”
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15 h 15 : le “mandat colossal” de Boris Johnson lui confère le devoir de “continuer”
Fragilisé par une cascade de démissions au sein de son gouvernement, Boris Johnson s’est néanmoins montré combatif lors de la séance hebdomadaire de questions au Premier ministre. Il a défendu l’action de son gouvernement devant les députés – dont certains lui ont ri au nez.
Ignorant les appels à partir, Boris Johnson a, au contraire, affirmé que le “mandat colossal” qui lui avait été confié par les électeurs en 2019 lui conférait le devoir de “continuer”.
Avec AFP