Les 400 personnes arrêtées dimanche lors de la Marche des fiertés d’Istanbul ont été libérées, ont indiqué lundi les organisateurs de cette manifestation interdite par les pouvoirs publics.
Près de 400 personnes ont été arrêtées, dimanche 26 juin, à Istanbul au cours de la Marche des fiertés LGBTQ+, avant d’être libérées, ont indiqué lundi les organisateurs de l’événement et une association de défense des droits LGBTQ+.
“373 personnes ont été arrêtées. Toutes (…) avaient été libérées au matin du 27 juin”, a indiqué l’association turque de défense des minorités sexuelles Kaos GL.
Comme chaque année depuis 2015, l’événement avait été interdit par le gouverneur de la ville. Des centaines de manifestants brandissant des drapeaux arc-en-ciel se sont néanmoins rassemblés dans les rues adjacentes à la place Taksim, dans le centre d’Istanbul, entièrement fermée au public.
Police anti-émeutes mobilisée
Scandant “L’avenir est queer !”, “Vous ne serez jamais seuls !” ou “On est là, on est queer, on n’ira nulle part ailleurs !”, les manifestants ont défilé pendant un peu plus d’une heure dans les rues du quartier de Cihangir, soutenus par les riverains postés aux fenêtres.
Avant même le début du rassemblement, la police anti-émeutes avait effectué une descente musclée dans les cafés et les rues de ce quartier, arrêtant les personnes qui s’y trouvaient, a constaté une équipe de l’AFP.
Certaines, dont un photographe de l’AFP, avaient commencé à être relâchées peu avant 23 H (20 H GMT), six heures environ après leur interpellation.
Comme chaque année, la #MarcheDesFiertés avait été officiellement interdite par le gouverneur de la ville mais des centaines de manifestants brandissant des drapeaux arc-en-ciel se sont rassemblés dans les rues adjacentes à la place Taksim, entièrement fermée au public #AFP pic.twitter.com/ExcRaVJP0Q
— Agence France-Presse (@afpfr) June 26, 2022
Avec AFP