L’avocat de Ghislaine Maxwell, qui doit connaître mardi sa peine six mois après avoir été condamnée pour trafic sexuel pour le compte de ex-compagnon Jeffrey Epstein, a dénoncé dimanche le placement à l’isolement pour risque de suicide de sa cliente qui, assure-t-il, n’est pourtant “pas suicidaire”.
L’ex-mondaine Ghislaine Maxwell, reconnue coupable fin 2021 à New York de trafic sexuel de mineures pour le compte du financier décédé Jeffrey Epstein, a été placée à l’isolement et sous surveillance pour risque suicidaire, a dénoncé sa défense. Si une telle situation persiste, ses avocats entendent réclamer le report du prononcé de sa condamnation, prévu mardi.
“Mme Maxwell a été brutalement (…) renvoyée à l’isolement” vendredi, a écrit un de ses avocats, Bobbi Sternheim, dans une lettre adressée samedi à la juge Alison Nathan. Il assure que sa cliente s’est vu refuser l’accès à des documents légaux et du temps pour s’entretenir avec ses avocats, ce qui “l’a empêchée de se préparer pour sa condamnation”.
Ghislaine Maxwell, 60 ans, a été placée sous surveillance pour risque de suicide sans évaluation psychologique et “sans justification”, poursuit Bobbi Sternheim, qui a annoncé que ses avocats demanderaient lundi, si tel était toujours le cas, le report du prononcé de la condamnation. Une évaluation psychologique a été réalisée samedi et “a déterminé qu’elle n’était pas suicidaire”, assure encore l’avocat.
La fille du magnat britannique des médias Robert Maxwell, qui a la triple nationalité britannique, américaine et française, avait été reconnue coupable le 29 décembre de cinq des six chefs d’accusation qui pesaient sur elle, dont le plus grave de trafic sexuel de mineures pour le compte d’Epstein. Elle encourt de 30 à 55 années de réclusion criminelle.
Avec AFP