En Afghanistan, dans le district de Gayan, l’un des plus touchés par le séisme qui a fait 1 100 victimes dans la nuit de mardi à mercredi, l’aide humanitaire arrive au compte-goutte. Reportage de nos envoyés spéciaux.
Gayan, dans la province de Paktika, est l’un des districts les plus touchés par le séisme qui a fait 1 100 morts en Afghanistan dans la nuit de mardi 21 à mercredi 22 juin.
La population de la ville voisine, épargnée par le tremblement de terre, se mobilise pour acheminer de l’aide dans les villages les plus reculés. Mais la région, très montagneuse, rend difficile l’acheminement de l’aide humanitaire.
“Les besoins sont très importants, la communauté internationale doit nous aider car l’Afghanistan traverse une grave crise et toutes les personnes touchées sont très pauvres et se trouvent dans des zones reculées”, explique ainsi Abdul Jalil Fateh, un responsable sécuritaire local.
Pistes de montagne
Les camions des organisations locales et internationales, chargés de vivres et de couvertures, doivent en effet emprunter des pistes de montagne sinueuses et cahoteuses pour venir en aide aux populations sinistrées. Les pannes sont fréquentes.
“La route est très mauvaise, déplore le chauffeur d’un camion à l’arrêt. Le moteur a surchauffé. Nous apportons de l’aide aux sinistrés, on apporte des sacs de farine et de l’huile. “
L’aide se fait encore attendre dans certains villages, où la majorité des habitations se sont effondrées.
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