L’ancienne présidente du Chili ne se présentera pas au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, a-t-elle confirmé lundi. Michelle Bachelet est vivement critiquée par les États-Unis et par des ONG de défense des droits humain pour son manque de fermeté à l’égard de la Chine.
La Haute-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, a annoncé lundi 13 juin à Genève qu’elle ne se présenterait pas pour un second mandat.
“Alors que mon mandat de haute-commissaire arrive à son terme, cette 50e session du Conseil sera la dernière à laquelle je m’exprimerai”, a dit l’ancienne présidente du Chili, âgée de 70 ans, devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.
Michelle Bachelet n’a donné aucune autre indication aux délégués présents dans la salle du Conseil sur les raisons de son choix. Le secret sur ses intentions avait été jusque-là bien gardé. De nombreux diplomates rencontrés ces dernières semaines par l’AFP avouaient ne pas connaître les intentions de la Haute-commissaire.
Critiquée pour son laxisme face à la Chine
Victime de la torture du régime d’Augusto Pinochet, Michelle Bachelet a été la première femme présidente du Chili. Elle a été nommée Haute-commissaire par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en 2018. Son mandat s’achève à la fin du mois d’août.
Elle a fait l’objet de critiques sévères et répétées ces derniers mois notamment de la part des États-Unis, mais aussi d’importantes organisations de défense des droits de l’Homme comme Human Rights Watch ou Amnesty International. Ils lui ont reproché ce qu’ils perçoivent comme une attitude trop laxiste face aux violations des droits de l’Homme par la Chine.
Avec AFP