Le club marocain du Wydad Casablanca et les Cairotes d’Al-Ahly s’affrontent, lundi, en finale de la Ligue des champions d’Afrique.
Après le sacre du Real Madrid en Europe, qui gagnera la Ligue des champions en Afrique ? Le Wydad Casablanca (WAC) va essayer, lundi 30 mai, de briser à domicile l’hégémonie de l’Al-Ahly Le Caire, double tenant du titre dans la compétition.
Terrasser le plus titré des clubs africains, le WAC l’a déjà fait en 2017 en matchs aller-retour (1-1, 1-0) pour conquérir sa deuxième C1, après celle de 1992. Les Marocains comptent sur la phénoménale ferveur de leur public, dans un stade Mohamed V (52 000 places) qui promet d’être incandescent.
Le club cairote a bien contesté l’organisation de cette finale chez son adversaire, décidée à la va-vite par la Confédération africaine de football (CAF), mais le Tribunal arbitral du sport (TAS) a repoussé leur requête.
Mais les supporters ne marquent pas de but, et le “club de la nation” compte surtout sur ses joueurs, l’attaquant congolais Guy Mbenza en tête.
Walid Regragui, entraîneur quadragénaire (46 ans) passé par la Ligue 1 (Toulouse, AC Ajaccio…), s’appuie aussi sur Yahya Jabrane, capitaine et homme à tout faire du milieu de terrain, Achraf Dari, défenseur, vainqueur du dernier Championnat d’Afrique des nations de football avec la sélection des joueurs locaux du Maroc, ou Ahmed Reda Tagnaouti, troisième ou quatrième gardien dans les listes du sélectionneur Vahid Halilhodzic.
Al-Ahly s’appuie sur ses Pharaons
Les Rouges de “Casa” – dont le nom signifie “Amour” et vient d’un film éponyme de la légendaire chanteuse Oum Kalsoum – ont un autre objectif en tête : rejoindre leur grand rival, les Verts du Raja, en remportant eux aussi une troisième C1.
Mais des C1, le “National” du Caire en a conquis dix ! Son entraîneur sud-africain, Pitso Mosiman, a gagné les deux dernières et aussi celle de 2016 à la tête des Mamelodi Sundowns, le club du président de la CAF, Patrice Motsepe.
Mosiman a fait venir son joueur fétiche, Percy Tau, attaquant sud-africain habile, auteur d’un doublé en demi-finale aller contre l’Entente Sétif (4-0).
Tau n’est pas très grand et conduit une attaque de petits gabarits, avec Hussein El Shahat (1,71 m) au milieu et Mohamed “Afsha” Maghdi (1,68 m), meneur à la grosse frappe de balle.
Al-Ahly s’appuie évidemment sur des “Pharaons”, comme le gardien Mohamed El-Shenawy ou Ayman Achraf en défense central, et quelques brillants joueurs africains, notamment le taulier et râtisseur malien Aliou Dieng ou le latéral tunisien Ali Maâloul.
Avec AFP