La justice ukrainienne entame mercredi son premier procès pour crime de guerre depuis l’entrée des troupes de Moscou sur son territoire. Inculpé pour crime de guerre et meurtre avec préméditation, un soldat russe accusé d’avoir abattu un civil de 62 ans, non armé, va comparaître à Kiev. Il encourt la prison à perpétuité. Suivez notre direct consacré à la journée du mercredi 18 mai.
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6 h 44 : poursuite des évacuations à l’usine Azovstal
L’opération d'”évacuation” des derniers soldats ukrainiens retranchés dans la ville stratégique de Marioupol se poursuit selon Kiev, qui n’a pas précisé le nombre de militaires retranchés dans l’ancienne aciérie. L’Ukraine avait assuré la semaine dernière que plus de 1 000 soldats ukrainiens – dont 600 blessés – s’y trouvaient.
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4 h : premier procès pour crime de guerre en Ukraine, contre un soldat russe
La justice ukrainienne entame mercredi son premier procès pour crime de guerre depuis l’entrée des troupes de Moscou sur son territoire, celui d’un soldat russe accusé d’avoir abattu un civil non armé.
Le procès, qui devrait être rapidement suivi par plusieurs autres, aura valeur de test pour le système judiciaire ukrainien, au moment où la Cour pénale internationale (CPI) déploie 42 enquêteurs et experts en Ukraine.
Vadim Chichimarine, 21 ans, comparaîtra à partir de 14 h devant le tribunal de district Solomiansky à Kiev, où il devra s’expliquer sur la mort d’un homme de 62 ans, le 28 février dans le nord-est de l’Ukraine.
Inculpé de crime de guerre et meurtre avec préméditation, le militaire, originaire d’Irkoutsk en Sibérie, encourt la prison à perpétuité. “Il comprend les accusations portées contre lui”, a déclaré à l’AFP son avocat, Viktor Ovsiannikov, sans vouloir révéler sa stratégie de défense. Selon les autorités ukrainiennes, il coopère avec les enquêteurs et reconnaît les faits, qui ont eu lieu quatre jours après le début de l’invasion russe.
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0 h 45 : la Commission européenne va dévoiler un plan d’indépendance énergétique
Selon Reuters, la Commission européenne dévoilera mercredi un plan de 210 milliards d’euros pour permettre à l’Europe de mettre fin à sa dépendance à l’égard des combustibles fossiles russes d’ici 2027 et accélérer son passage aux énergies vertes.
La Russie fournit 40 % du gaz et 27 % du pétrole que l’UE importe, et les pays du bloc peinent à se mettre d’accord sur des sanctions concernant ce dernier.
Bruxelles va proposer un plan en trois volets : importer davantage de gaz non russe, accélérer le déploiement des énergies renouvelables et intensifier les efforts d’économie d’énergie, selon des projets de documents qui pourraient être modifiés avant leur publication.
Avec AFP et Reuters