Le coureur de l’équipe Ineos Grenadiers, Dylan van Baarle, s’est adjugé, dimanche, la reine des classiques, Paris-Roubaix, après une attaque portée à 19 kilomètres de l’arrivée.
Le Néerlandais Dylan van Baarle a remporté, dimanche 17 avril, la 119e édition de Paris-Roubaix. Il a ainsi donné à l’équipe Ineos, la plus riche du peloton, le premier succès de son histoire dans la “reine des classiques”.
C’est la première fois que le Néerlandais, âgé de 29 ans, s’impose dans une très grande course. Deuxième du championnat du monde l’an passé, il s’était classé deuxième du Tour des Flandres au début du mois.
Van Baarle a battu de près de deux minutes un petit groupe réglé par le champion de Belgique Wout van Aert après 257 kilomètres d’une course menée tambour battant.
Une attaque à 19 km de l’arrivée
L’équipe Ineos est passée à l’offensive à… 210 kilomètres de l’arrivée avec l’aide des Quick-Step. Le peloton des favoris (van der Poel, Küng) a été contraint à une poursuite de 105 kilomètres pour rentrer avant Haveluy.
À l’avant, le Slovène Matej Mohoric, le vainqueur du dernier Milan-Sanremo, a animé une échappée formée avant la Trouée d’Arenberg, à 111 kilomètres du vélodrome.
Mohoric, retardé un temps par un changement de vélo, a vu revenir ensuite un groupe réduit de favoris avant de repartir de l’avant, au seuil des 30 derniers kilomètres, avec le Belge Yves Lampaert.
Derrière eux, van Baarle a réagi avant de se détacher sur les pavés de Camphin, à l’entrée des 20 kilomètres, et se diriger vers le 7e succès néerlandais de l’histoire, huit ans après Niki Terpstra.
Avec AFP