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JO de Paris-2024 : la moitié des billets seront vendus à 50 euros ou moins

La stratégie de billetterie pour les JO de Paris-2024 a été dévoilée lundi par le comité organisateur. Celle-ci prévoit notamment une moitié des billets à la vente à 50 euros et moins au cours de l’année 2023, une manne financière indispensable pour boucler un budget de 4 milliards d’euros. Au total, plus de 13 millions de billets seront disponibles à la vente, pour les JO et les paralympiques.

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Les organisateurs des JO de Paris-2024 ont dévoilé, lundi 22 mars, leur stratégie de billetterie, proposant notamment une moitié des billets à la vente à 50 euros et moins, au cours de l’année 2023, une manne financière indispensable pour boucler leur budget de 4 milliards d’euros.

Après avoir dévoilé en décembre, à grand renfort de visuels, une cérémonie d’ouverture inédite hors-stade entièrement sur la Seine, dont la facture n’a pas encore été affichée, le comité d’organisation (Cojo) s’est penché sur la billetterie.

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Bien sûr, le scénario pandémique rode toujours, après le huis clos à Tokyo, et très peu de spectateurs à Pékin. Il y a un an, le patron du Cojo, Tony Estanguet, avait confié aux parlementaires que le comité travaillait sur plusieurs modèles pour cette raison.

Plus de 13,4 millions de billets seront disponibles à la vente : 10 millions pour les JO et 3,4 millions pour les paralympiques. Tout sera vendu en 2023, via un système de tirage au sort (inscription dès décembre 2022) qui générera des créneaux d’achats en février et en mai, puis fin 2023.

>> À lire sur France24.com : Paris-2024 : des sites olympiques conçus pour laisser “un héritage social”

“Tarifs accessibles”

Niveau tarif, un million de billets olympiques, sera vendu à 24 euros et ce pour tous les sports. Et 50 % des billets olympiques seront vendus à 50 euros et moins.

Pour le patron du Cojo, Tony Estanguet, l’idée est d’avoir des “Jeux ouverts au plus grand nombre, populaires, fédérateurs”, avec “un grand volume de billets à des tarifs accessibles, pour tous les sports”.

Le budget du Cojo, qui s’établit désormais à près de 4 milliards d’euros, repose sur les recettes de sponsoring, celles de la billetterie et une contribution du Comité international olympique (CIO). Côté sponsors, le tour de table – 1,1 milliard d’euros – n’est pas encore bouclé.

Le délégué interministériel aux JO, Michel Cadot, a récemment accordé un satisfecit au Cojo : “sur le plan de l’avancée en terme de respect du calendrier […] comme sur le plan budgétaire, les dossiers sont très correctement maîtrisés”, a-t-il expliqué à l’Assemblée.

Après la révision de 2020, qui avait débouché sur 300 millions d’économies, les dépenses et les recettes vont être une nouvelle fois passées au peigne fin. La prochaine révision budgétaire est en effet prévue pour la fin 2022.

L’exécutif a demandé aux organisateurs de saisir son comité d’audit pour passer en revue le budget d’ici à l’été. D’autant que le Cojo pourrait voir ses prévisions percutées par le contexte inflationniste ou par d’éventuelles conséquences économiques liées à la guerre en Ukraine.

Parallèlement, les organisateurs gèrent d’autres questions sensibles, comme celle du relais de la flamme. Plus d’une dizaine de départements ont publiquement refusé le ticket d’entrée à 150 000 euros hors taxes pour le passage de la flamme, le jugeant prohibitif.

Le Cojo insiste sur le fait qu’il ne gagne pas d’argent avec l’opération et qu’il en prend en charge une partie. Tous les départements n’ont pas encore répondu. 

Colère du côté du basket

Certains sites d’épreuves font aussi parler d’eux. 

Après le site du tir à La Courneuve, en bonne voie pour rester là, c’est désormais le site des épreuves de qualifications de basket, un des halls du Parc des Expos de la porte de Versailles, qui fait beaucoup parler, en particulier sur Twitter. 

“Comment peut-on accepter de voir le basket, le sport co’ le plus populaire aux JO être envoyé dans le parc des expo ?”, s’est insurgé la semaine dernière Evan Fournier, vice-champion olympique avec l’équipe de France à Tokyo.


“Certes ce ne sont sans doute pas les standards d’une salle de NBA, mais c’est aussi ce qu’on aime aux Jeux olympiques, avoir une ‘horizontalité’ entre tous les sports”, a répondu le quintuple champion olympique de biathlon, désormais membre de la commission des athlètes du CIO, Martin Fourcade. De son côté, le Cojo explique que des réunions sont en cours avec la fédération internationale de basket pour trouver des “solutions techniques” pour l’aménagement de la salle. 

Mais tout cela n’a pas apaisé le basketteur qui a essayé d’entraîner le handball, qui jouera à Lille, dans son combat : “Sérieusement je suis handballeur, on me dit que je vais vivre les Jeux Olympiques @Paris2024 à Lille. JE PÈTE UN PLOMB. C’est une honte. Faut pas vous laissez faire. Combien de médailles d’or vous avez ramené à la France ? Quel manque de respect.” 

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