La Canadienne Julie Doucet a remporté, mercredi, le Grand Prix de la Ville d’Angoulême, consécration la plus prestigieuse dans la bande dessinée.
C’est la quatrième femme à inscrire son nom au palmarès. La Québécoise Julie Doucet, 56 ans, a remporté, mercredi 16 mars, le Grand Prix de la Ville d’Angoulême.
Elle a été récompensée pour l’ensemble de son œuvre, essentiellement composée de fanzines où elle laisse libre cours à une esthétique punk et une imagination débridée.
“J’ai beaucoup de mal à y croire. En fait, je suis très nerveuse”, a-t-elle déclaré sur la scène du Théâtre national à Angoulême.
“Tout ça, c’est parti de presque rien, un petit fanzine dans les années 80 avec un titre pas très net. Et me voici à Angoulême, j’ai gagné le prix le plus important de l’industrie de la bande dessinée”, a ajouté cette autrice qui fait très peu d’apparitions publiques.
Le Festival s’est ouvert mercredi soir par un “concert de dessins” en hommage au peuple ukrainien, qui affronte l’invasion de l’armée russe déclenchée en février.
Le dessinateur de BD américain Chris Ware, qui remettait le prix 2022 à Julie Doucet après l’avoir lui-même remporté en 2021, a comparé le président russe Vladimir Poutine à “la brute de la cour de récréation”.
Avec AFP