Clémence Leconte, enseignante de CM1 au lycée français de Kiev, raconte être bloquée à Kiev, malgré ses espoirs d’être rapatriée par le gouvernement français. “La cellule de crise a été claire. Aucune possibilité ne s’offre à nous. Il faut se débrouiller par nous-même”, raconte cette enseignante qui a tenté de partir par le train. “À la gare, c’était vraiment une scène qu’il fallait vivre pour la croire. On se retrouve presque dans un film de la Seconde Guerre mondiale qu’on n’a jamais vécue”.