Le prince Andrew, le deuxième fils de la reine Elizabeth II d’Angleterre, a trouvé un accord financier avec l’Américaine Virginia Giuffre, qui l’accusait de l’avoir agressée sexuellement en 2001 lorsqu’elle était adolescente, a révélé, mardi, un document judiciaire.
Un accord financier a été conclu entre le prince Andrew et Virginia Giuffre, qui l’accuse d’agressions sexuelles. Le deuxième fils de la reine Elizabeth II d’Angleterre va faire un “don important” à l’association de soutien aux victimes de violences sexuelles pilotée par son accusatrice américaine, ont affirmé, mardi 15 février, les avocats de la plaignante dans un document judiciaire
Virginia Giuffre avait porté plainte en août dernier contre le prince Andrew, l’accusant de l’avoir contrainte, il y a plus de vingt ans, à une relation sexuelle au domicile londonien de Ghislaine Maxwell, ex-associée de Jeffrey Epstein, puis de l’avoir agressée sexuellement à deux reprises dans des résidences d’Epstein.
Les avocats des deux parties ont indiqué, dans le document, qu’un accord financier avait été trouvé – sans en dévoiler le montant.
Le prince Andrew “n’a jamais eu l’intention de porter atteinte à la personne morale de madame Giuffre et il reconnaît les souffrances qu’elle a vécues à la fois en tant que victime d’abus et d’attaques publiques”, est-il écrit dans le document.
“Le prince Andrew regrette sa relation avec Jeffrey Epstein et loue le courage de madame Giuffre et des autres survivantes. Il s’engage à prouver ses remords en soutenant le combat contre le trafic sexuel et ses victimes”, est-il encore précisé.
Une porte-parole du prince Andrew a déclaré ne pas avoir de commentaire à ajouter. Le palais de Buckingham s’est abstenu de tout commentaire.
Avec Reuters