
Lors d’un déplacement à Nice, le président français a annoncé, lundi, qu’il souhaitait tripler à 300 euros le montant de l’amende pour harcèlement de rue, qualifié de “délit”, et renforcer la sécurité dans les transports, dans le cadre d’une nouvelle loi sur la sécurité.
Une amende plus élevée pour dissuader les potentiels agresseurs. Emmanuel Macron a annoncé, lundi 10 janvier, vouloir tripler la contravention pour harcèlement de rue, désormais qualifié de “délit”. Cette annonce s’inscrit dans le cadre d’une future loi sur la sécurité (Lopmi), qui prévoit également de doubler la présence policière dans les transports.
Dans cette nouvelle loi – qui ne pourrait être votée qu’après 2022 – le chef de l’État a expliqué vouloir “doubler la présence policière dédiés dans les transports en commun aux horaires où les agressions sont le plus constatées”. Il a par ailleurs annoncé le doublement en 5 ans des enquêteurs dédiés aux violences intrafamiliales, portant le nombre à 4 000 enquêteurs.
Emmanuel Macron a fait valoir que “parmi les victimes de vols avec ou sans violence et de violences sexuelles dans les transports en commun” les femmes représentaient “respectivement 56 % et 95 % des victimes pour 52 % de la population”.
Le président qui a fait de l’égalité homme – femme la “grande cause de son quinquennat” avait déjà renforcé les mesures juridiques contre le harcèlement de rue, avec notamment la création d’une nouvelle infraction, “l’outrage sexiste”, dans le cadre du projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, adopté le 3 août 2018.
Avec AFP
