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Licences de pêche post-Brexit : Paris menace de mesures de rétorsion imminentes

Le torchon brûle entre Paris et Londres. En conflit sur les licences de pêche post-Brexit, le gouvernement français a annoncé, mercredi, la mise en place de mesures de rétorsion, dont une partie entrera en vigueur dès le 2 novembre. 

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Les tensions entre le Royaume-Uni et la France autour des licences de pêche post-Brexit prennent un nouveau tournant. La France annoncera très prochainement des mesures de rétorsion, dont une partie entreront en vigueur dès mardi 2 novembre, sauf changement de la politique britannique d’ici là, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, mercredi 27 octobre.

Les premières de ces mesures s’appliqueront à compter du 2 novembre, à savoir “des contrôles douaniers et sanitaires systématiques sur les produits débarqués (en France) et l’interdiction de débarquement de produits de la mer”, “avec des contrôles sur les camions”, a-t-il précisé.

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> > Licences de pêche post-Brexit : la France lance un ultimatum au Royaume-Uni

Le porte-parole du gouvernement a encore évoqué “une deuxième série de mesures”, “avec notamment des mesures énergétiques qui ont trait à la fourniture d’électricité pour les îles anglo-normandes”.

Le détail doit être “communiqué dans les prochaines heures ou les prochains jours”.

“Notre souhait, c’est tout simplement que l’accord qui a été conclu puisse être respecté”, a affirmé Gabriel Attal, qui s’exprimait à l’issue du Conseil des ministres.

Environ 50 % de licences manquantes

La France ne “laissera pas la Grande-Bretagne s’essuyer les pieds sur l’accord Brexit”, a-t-il insisté.

“Ce que nous constatons aujourd’hui, c’est qu’il manque quasiment 50 % des licences auxquelles nous avons droit. C’est une situation qui n’est pas acceptable et je le dis clairement, notre patience atteint ses limites”, a-t-il encore souligné.

L’accord post-Brexit, conclu in extremis fin 2020 entre Londres et Bruxelles, prévoit que les pêcheurs européens puissent continuer à travailler dans certaines eaux britanniques à condition de pouvoir prouver qu’ils y pêchaient auparavant. Mais Français et Britanniques se disputent sur la nature et l’ampleur des justificatifs à fournir.

Dans les zones de pêche encore disputées (zone des 6-12 miles des côtes britanniques et îles anglo-normandes), Londres et Jersey ont ainsi accordé au total un peu plus de 200 licences définitives, alors que Paris en réclame encore 244.

Avec AFP

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