En 2003, le professeur Neil Turok voulait créer un environnement favorable pour que le prochain Albert Einstein soit africain et formé en Afrique. C’est ainsi que l’Institut africain des sciences mathématiques (AIMS) a vu le jour : un réseau panafricain de centres de formation d’excellence en sciences, mathématiques, recherche, technologie et ingénierie. Nous recevons la PDG de l’AIMS, Lydie Hakizimana, qui évoque la sélection redoutable des candidats et les débouchés pour les étudiants.
C’est un schéma d’escroquerie que l’on surnomme désormais “une arnaque à la Bernard Madoff”, du nom de l’entrepreneur américain qui avait détourné 65 milliards de dollars avec son fonds d’investissements. De Wall Street à Lomé, le même montage financier frauduleux, appelé “pyramide de Ponzi”, a été utilisé pour dépouiller des dizaines de milliers de personnes au Togo. Ils pensaient investir dans les crypto-monnaies et se sont retrouvés ruinés.
Au Nigeria, quand les échecs mènent au succès : dans le bidonville de Makoko, l’ancien champion d’échecs Tunde Onakoya initie les enfants à ce jeu cérébral. Tous les week-ends, ils travaillent leur stratégie. Alors que la majorité de ces jeunes élèves ne sont pas scolarisés, les plus doués peuvent espérer l’obtention d’une bourse d’études.
Le 20 octobre sort le documentaire “Tonton Manu”, consacré à l’inoubliable Manu Dibango. Commencé à l’aube de ses 80 ans, ce portrait de la légende de l’afro-jazz, infatigable défenseur du mélange des cultures, entraîne les spectateurs sur trois continents, avec bien sûr des parenthèses musicales, pendant lesquelles l’auteur de “Soul Makossa” fait jaillir de son saxo des instants d’émotion pure.