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En Afghanistan, Mohammad Hassan Akhund va prendre la tête du nouveau gouvernement taliban

Mohammad Hassan Akhund a été désigné Premier ministre du gouvernement intérimaire formé par les Taliban en Afghanistan, a annoncé mardi un porte-parole du mouvement islamiste, Zabihullah Mujahid, pendant une conférence de presse à Kaboul.

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Trois semaines après avoir pris le pouvoir en Afghanistan, les Taliban ont dévoilé, mardi 7 septembre, une partie de leur futur gouvernement, qui sera dirigé par Mohammad Hassan Akhund.

Le cofondateur des Taliban, Abdul Ghani Baradar, sera lui numéro deux du nouvel exécutif, a précisé Zabihullah Mujahid, principal porte-parole du groupe, lors d’une conférence de presse à Kaboul.

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Écouté par les différentes factions talibanes qui le respectent, Abdul Ghani Baradar a notamment conduit les négociations de Doha avec les Américains ayant mené au retrait des forces étrangères du pays.

>> À voir : “Afghanistan : qui contrôle vraiment la région du Panchir ?”

Parmi les autres nominations annoncées mardi soir, celles du mollah Yaqoub, fils du mollah Omar, au poste de ministre de la Défense, et de Sirajuddin Haqqani, chef du réseau Haqqani, à l’Intérieur. Amir Khan Muttaqi, négociateur taliban à Doha, a lui été nommé à la tête du ministère des Affaires étrangères.

“Le gouvernement n’est pas au complet”, a souligné Zabihullah Mujahid, assurant que son mouvement, qui a promis un exécutif “inclusif”, allait essayer de “prendre des gens d’autres régions du pays”.

“Pas de guerre” dans le Panchir

De retour au pouvoir vingt ans après en avoir été chassés par une coalition emmenée par les États-Unis, les Taliban sont attendus au tournant par la communauté internationale, qui a prévenu qu’elle jugerait le mouvement islamiste sur ses actes.

Ses promesses, notamment en matière de respect des droits des femmes, peinent à ce stade à convaincre. Signe de cette défiance, plusieurs manifestations ont été organisées à Kaboul ces derniers jours par des militantes, rejointes par d’autres Afghans venus dénoncer la violente répression du régime dans le Panchir.

>> À lire aussi : “Afghanistan : ‘Aux yeux des Taliban, la vallée du Panchir fait tache sur la carte'”

Le Panchir, où se trouvait la dernière poche de résistance armée au régime, “est très sécurisé maintenant, il n’y a pas de guerre”, a assuré le porte-parole taliban.

Interrogé sur les manifestations de samedi, dispersées parfois par la force par les Taliban, il a souligné que ces derniers “n’étaient pas encore formés” à la gestion des manifestations et a appelé les manifestants à prévenir les autorités de tout rassemblement 24 heures à l’avance.

Avec AFP

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