1821-2021 : à l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte, parution de “Napoléon le Stratège de la Communication” de Roberto Race, version française mise à jour de “Napoleone il Comunicatore” publié en Italie par Egea, la maison d’édition de l’Université Bocconi.
Chef populaire ou Grand Normalisateur de la Révolution Bourgeoise ? Génie Militaire uniquement ou, et surtout, Homme d’état et Visionnaire, Grand Prophète, Précurseur d’une Idée Européenne ? Empereur ou Dictateur ?
Napoléon Bonaparte est un personnage tellement polyédrique qu’il se prête à ces interprétations et à bien d’autres. Une de ses caractéristiques, très bien cernée par le journaliste et consultant en ‘corporate and reputation strategy’ Roberto Race, est sa capacité incontournable de dialoguer avec l’opinion publique. Une catégorie conceptuelle, justement née avec lui.
Ce volume sort sur Amazon, publié par ScriptaManent, aussi bien sur papier, avec une distribution en quelques jours dans le monde entier, qu’au format Kindle ; on peut l’acheter dans les principales librairies internationales.
Parmi les nouveautés de l’édition française, la postface de Charles Bonaparte, dernier héritier de Napoléon et président de la Fédération Européenne des Cités Napoléoniennes.
De quelle manière un leader construit-il le consensus ? Quel est son rapport avec ses collaborateurs ? De quelle manière créé-t-il une synergie entre charisme et esprit d’équipe ? De quelle manière utilise-t-il l’époque et les moyens de communication disponibles pour gagner des batailles militaires et politiques ? De quelle manière manipule-t-il l’iconographie, l’imagerie et les références culturelles pour accroître son pouvoir personnel ?
De quelle manière se rend-il immortel par-delà sa défaite sur le champ, lui, seul vaincu de l’histoire qui arrive à léguer aux générations futures le récit de sa vie, en le soustrayant aux manipulations des vainqueurs au nom d’une vérité, artificielle elle aussi, construite à son écritoire dans le Mémorial de Las Cases ?
“Le Napoléon que je raconte dans ce volume – déclare Roberto Race – me fait penser à ces leaders sachant motiver et engager leurs collaborateurs, en les faisant participer aux défis qu’ils devront relever ensemble.
Celui qui est le champ de bataille pour Napoléon, pour l’entrepreneur et le manager ce sont l’usine et le marché, où seulement celui qui sait que signifie être en première ligne peut donner des ordres et être écouté.
Un portrait-robot classique de celui que nous considérons aujourd’hui un grand entrepreneur.
Comme des nombreux leaders, Napoléon sait qu’il est plus important d’ être influent qu’autoritaire. Napoléon, à sa manière et avec toutes les contradictions et les ambigüités avec lesquelles il finit par être à la fois «dictateur» et défenseur du nouveau droit engendré par la Révolution Française, est également porteur de certaines valeurs, dont nous déplorons souvent l’absence dans la classe dirigeante et politico-institutionnelle européenne actuelle.
Napoléon – conclut Roberto Race – sait bien qu’«on ne peut guider un peuple sans lui montrer un avenir». “Je crois qu’à l’heure actuelle la relecture de Napoléon par ce biais peut favoriser la redécouverte de certains aspects de son personnage, qui sont d’une modernité impressionnante.”
L’auteur
Roberto Race est ‘advisor in corporate strategy and public affairs’ pour des multinationales et de moyennes entreprises ; il est en première ligne avec les CEOs et les conseils des entreprises. Il a promu The Ghost Team premier réseau international de ‘ghostwriters’ pour entrepreneurs, managers, diplomates, militaires et politiques qui emploie à l’heure actuelle plus de quarante professionnels dans le monde entier.
Roberto Race est journaliste professionnel depuis 2006 ; en 2008, il a créé la fonction de directeur des relations extérieures et de la communication “en location” , proposant à ses clients des consultants de direction qui travaillent en synergie étroite avec les Conseils d’Administration et les directions commerciales et financières des entreprises Il a promu et guidé des think tanks et des fondations à caractère social. En 2020, il a été nommé Chevalier de l’Ordre au Mérite par le Président de la République Italienne.