Une campagne officielle a été lancée à Kinshasa, en République démocratique du Congo, pour promouvoir l’inscription de la rumba congolaise, style majeur de la musique africaine, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco, ont annoncé des médias locaux, mercredi.
Après la version cubaine, la version congolaise ? Une campagne officielle a été lancée à Kinshasa, pour promouvoir l’inscription, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, de la rumba congolaise, ont rapporté, mercredi 18 août, des médias locaux. Ce style musical issu de la rumba cubaine des années 1930 ayant une grande postérité en République démocratique du Congo (Congo-Kinshasa), et en République du Congo (Congo-Brazzaville),
Le dossier, déposé l’année dernière auprès de l’Unesco, est défendu de part et d’autre du fleuve Congo par les deux pays qui en tirent leur nom.
“L’histoire glorieuse de la rumba”
Le lancement a eu lieu lors d’une cérémonie présidée par la ministre de la Culture congolaise, Catherine Kathungu Furaha. Cette dernière a appelé à une mobilisation médiatique et sur les réseaux sociaux, dans les ambassades, les ministères, les universités et écoles pour faire connaître chaque semaine “l’histoire glorieuse de la rumba partie d’un rite de la danse du nombril pour devenir une identité emmenée par des Afro-descendants et nous tous, chacun à son époque”.
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Selon André Yoka Lye Mudaba, le directeur général de l’Institut national des arts et président du comité mixte pour la promotion de la rumba congolaise, cité par le quotidien Le Potentiel, il reste “la phase de promotion et de lobbying (…) afin d’appuyer activement cette candidature d’ici la fin de l’année 2021”, date à laquelle sera connue la décision de classer, ou non, le mythique style musical au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
La version cubaine de la rumba a, elle, déjà été admise par l’Unesco en 2016.
Avec AFP