Pour la première finale de leur histoire, les volleyeurs français ont battu les Russes, samedi, en cinq sets et ainsi conquis la médaille d’or du tournoi olympique. C’est la 32e médaille de la délégation française.
C’était un dénouement historique pour les Bleus. Les volleyeurs français sont devenus champions olympiques pour la première fois en battant les favoris russes (sous drapeau neutre), 3 à 2 (25-23, 25-17, 21-25, 21-25, 15-12) samedi 7 août à Tokyo, dans une finale à rebondissements.
Les Bleus n’étaient jamais montés sur le podium olympique et n’avaient même jamais atteint les quarts en quatre participations. C’est leur deuxième grand titre international après l’Euro-2015.
Ils reviennent de très loin dans ces Jeux où leurs débuts avaient été calamiteux (deux défaites lors des trois premiers matchs) et où ils ne sont pas passés loin de l’élimination au premier tour, comme à Rio.
“Je n’en reviens pas, on ne réalise pas trop. Je ne sais pas comment décrire les sensations. Champions olympiques! On s’accroche, on s’accroche, on arrive à trouver la force avec cette équipe de dingues”, a réagi sur France 2 l’attaquant Jean Patry après le match et le french cancan endiablé exécuté par les vainqueurs sur le parquet.
Depuis leur exploit en quart contre la Pologne, championne du monde, les hommes de Laurent Tillie sont portés par une inébranlable confiance.
Le suspens à son comble
Les Bleus sont passés par toutes les émotions durant cette finale. Dominateurs dans les deux premiers sets grâce à leur défense incroyable et au festival au filet de leur star Earvin Ngapeth, ils ont cru se diriger vers une victoire éclair lorsqu’ils ont encore mené dans la troisième manche (12-9).
Mais c’est le moment qu’ont choisi les Russes pour se réveiller au service et pour faire parler leur puissance à l’attaque. Comme figés, ayant perdu leur mordant au filet, les Français ont été rejoints 2 sets partout, et même menés 3 à 0 dans le tie-break.
Ils ont alors trouvé des ressources mentales admirables pour retourner à nouveau la situation dans un final haletant, et offrir à leur sélectionneur la plus belle des sorties, avec en poche le plus beau des titres, que seuls les plus rêveurs imaginaient il y a quelques mois.
Avec AFP