Les voyageurs se rendant en Angleterre en provenance de France n’auront plus besoin, à compter du 8 août, de s’isoler automatiquement à leur arrivée s’ils ont reçu les deux doses de vaccin contre le Covid-19, aannoncé mercredi le gouvernement britannique.
Le gouvernement britannique a annoncé, mercredi 4 août, la suppression à partir du août de la quarantaine imposée aux voyageurs vaccinés contre le coronavirus arrivant en Angleterre en provenance de France métropolitaine.
Londres lève ainsi une mesure dénoncée comme “discriminatoire” par Paris, imposée il y a trois semaines. Le gouvernement de Boris Johnson avait alors justifié cette décision par la présence du variant Beta en France.
La France continentale retrouve ainsi la liste orange classique, tandis que l’île française de la Réunion et Mayotte, sont désormais sur la liste rouge, réservant aux seuls résidents britanniques la possibilité de rentrer en Angleterre, au prix d’une coûteuse quarantaine à l’hôtel obligatoire de 10 jours. Le Mexique et la Géorgie subissent le même sort.
L’Espagne, première destination pour les vacanciers britanniques, échappe à la liste rouge et reste en orange.
Inde, Barhein, le Qatar et les Emirats arabes unis quittent la liste rouge pour être classés en orange.
Sept pays, parmi lesquels l’Allemagne, rejoignent la liste verte, ne nécessitant qu’un test négatif avant le départ et un test au deuxième jour.
“Nous sommes déterminés à ouvrir les voyages internationaux en toute sécurité”, a déclaré le ministre britannique des Transports Grant Shapps dans un communiqué. “Bien que nous devions continuer à être prudents, les changements d’aujourd’hui rouvrent un éventail de destinations de vacances à travers le monde, ce qui est une bonne nouvelle pour le secteur et les voyageurs”, a-t-il ajouté.
Les règles fixées par le gouvernement britannique ne concernent que l’Angleterre, mais les gouvernement locaux d’Ecosse, du Pays de Galles et d’Irlande du Nord adoptent généralement les mêmes mesures.
Figurant parmi les pays les plus durement touchés en Europe, le Royaume-Uni déplore plus de 130 000 morts depuis le début de la pandémie.
Avec AFP