Pékin a annoncé, vendredi, des sanctions contre sept entités et citoyens américains en réponse à un avertissement américain sur la détérioration des libertés à Hong Kong, à quelques jours de la visite d’un haut responsable de l’administration Biden.
La Chine réplique aux États-Unis au sujet de Hong Kong. Pékin a annoncé, vendredi 23 juillet, des sanctions contre sept entités et citoyens américains après à un avertissement américain sur la détérioration des libertés dans le territoire indépendant au sud-est de la Chine.
Les relations entre Pékin et Washington se sont fortement détériorées, sur fond de tensions sur la question des droits de l’Homme, du commerce, de la cybersécurité ou de l’origine de la pandémie de Covid-19.
La semaine dernière, les États-Unis ont mis en garde les entreprises américaines contre des “risques croissants” liés à l’exercice d’activités à Hong Kong, à la suite des mesures prises par la Chine dans ce grand centre financier.
Le document met en exergue un changement de l’environnement avec la nouvelle loi sur la sécurité nationale, soulignant notamment l’arrestation d’un citoyen américain, John Clancey, un avocat réputé dans le domaine des droits humains.
Visite de la vice-secrétaire d’État américaine à Hong Kong
Dans un communiqué publié vendredi, le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que cet avertissement visait à “salir sans fondement l’environnement commercial de Hong Kong” et à “violer gravement le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales”.
En réponse, Pékin a annoncé qu’il allait imposer des sanctions à sept personnes et entités américains, sans préciser la nature de ces sanctions.
La décision de Pékin intervient avant le voyage en Chine, ce week-end, de la vice-secrétaire d’État américaine Wendy Sherman, destinée à remédier à la détérioration des liens entre les deux pays. Il s’agit de la visite de plus haut niveau effectuée sous la présidence de Joe Biden.
Parmi les citoyens sanctionnés figure l’ancien secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross. Lorsqu’il était en poste, ce dernier a élargi la liste des entreprises ne pouvant pas commercer avec les entreprises américaines sans licence préalable, dont les géants chinois des télécommunications Huawei et ZTE.
Sont également visés Carolyn Bartholomew, présidente de la Commission de surveillance de l’économie et de la sécurité États-Unis-Chine, Adam King, de l’International Republican Institute, Sophie Richardson, directrice pour la Chine de l’ONG Human Rights Watch ou encore le Hong Kong Democratic Council, basé à Washington.
Avec AFP