Le ministre algérien des Finances Aïmene Benabderrahmane a été nommé Premier ministre mercredi, en remplacement d’Abdelaziz Djerad, à la suite des élections législatives anticipées du 12 juin. Le président Tebboune souhaite ainsi enrayer la grave crise économique qui mine la première économie du Maghreb.
Le ministre algérien des Finances Aïmene Benabderrahmane a été nommé Premier ministre mercredi 30 juin, à la suite des élections législatives du 12 juin. Une nomination qui traduit la volonté du pouvoir exécutif de juguler la grave crise socio-économique à laquelle est confrontée l’Algérie.
“Conformément aux dispositions de la Constitution, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a nommé M. Aïmene Benabderrahmane Premier ministre”, a indiqué la présidence algérienne dans un communiqué.
“Il est chargé de poursuivre les consultations avec les partis politiques et la société civile pour former le gouvernement dès que possible”, ajoute le communiqué.
Faire face à la crise économique
Aïmene Benabderrahmane, âgé de 60 ans, succède à Abdelaziz Djerad, 67 ans, donné partant ces derniers jours, qui n’a pas réussi à redresser la situation de crise de la première économie du Maghreb, qui repose essentiellement sur la rente pétrolière.
En fonction depuis le 28 décembre 2019, Abdelaziz Djerad avait présenté le 24 juin dernier sa démission et celle de son gouvernement au président Tebboune qui l’avait chargé de gérer les affaires courantes.
Le chef de l’État a remercié son Premier ministre pour avoir dirigé le gouvernement “dans des conditions difficiles”, notamment en raison de la pandémie de Covid-19 mais il n’avait pas caché des critiques à l’encontre de l’ancien Premier ministre, exprimant publiquement son insatisfaction devant l’inaction du gouvernement Djerad en janvier dernier.
Avec AFP