Après avoir mis à l’honneur Agnès Varda pour l’affiche de son édition 2019, le Festival de Cannes a choisi d’honorer l’Américain Spike Lee, président du jury de la 74e édition, ont annoncé jeudi les organisateurs.
C’est un portrait iconique qui a été choisi pour l’affiche de l’édition 2021 du Festival de Cannes : le visage du réalisateur américain Spike Lee, président du jury de la 74e édition.
Louant un “regard curieux”, “personnel” ‘tendre” et “malicieux”, le Festival a choisi de mettre en lumière le réalisateur sous les traits du personnage qu’il avait joué dans son premier long-métrage “Nola Darling n’en fait qu’à sa tête” (1986).
Sur l’affiche, Spike Lee, alias Mars Blackmon (un des trois amants de Nola Darling) est entouré de deux palmiers, faisant écho à la ville de Cannes et sa fameuse Croisette. Pied de nez des organisateurs, le film ayant été tourné dans sa ville, New York.
“Parce que l’impatience est immense de retrouver le décor cannois : le bord de mer, les palmiers et l’écran noir qui accueillera en page blanche les films de la Sélection officielle”, écrivent les organisateurs dans un communiqué. Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, “Nola Darling n’en fait qu’à sa tête” avait remporté le Prix de la jeunesse, dans la catégorie film étranger à Cannes en 1986.
Un regard curieux sur le 7e art, le décor cannois en toile de fond 🌴 : Spike Lee à l’honneur sur l’affiche officielle de #Cannes2021 !
📸Photo de Spike Lee avec l’autorisation de Bob Peterson & Nike © Tous droits réservés / Graphisme © Hartland Villa
► https://t.co/GBfCgNlzhj pic.twitter.com/35owKjJhcx— Festival de Cannes (@Festival_Cannes) June 17, 2021
Un festival en décalé
Le Festival, repoussé du 6 au 17 juillet en raison de la pandémie de Covid-19, doit encore annoncer le film qui sera projeté lors de la “dernière séance” après le palmarès ainsi que la composition du jury, présidé par Spike Lee.
Cinéaste franc-tireur et premier artiste noir à occuper cette fonction, Spike Lee avait remporté le Grand prix à Cannes en 2018 avec “Blackkklansman”, sur un policier noir infiltré au Ku Klux Klan. Il signait alors son retour sur la Croisette, après 27 ans d’absence. Le film lui avait ensuite valu le tout premier Oscar de sa carrière.
Avec AFP