Le Conseil de sécurité stratégique belge, via l’agence de régulation belge (IBPT / IBPT), a publié une consultation publique sur le projet de loi sur la protection des réseaux 5G. Une consultation publique est requise, mais elle se terminera le 30 décembre à 18.00 heures.
Beaucoup dans la communauté d’affaires belge demandent s’il s’agit d’une tactique de manipulation cynique des médias, de glisser dans une consultation publique pendant une période de vacances de Noël au milieu d’une crise Covid-19, lorsque la plupart des entreprises sont fermées et que l’attention du public et des médias est concentré ailleurs.
Le risque des fournisseurs d’équipements ou de logiciels liés à la cybersécurité des acteurs des systèmes nationaux de cybersécurité sera évalué, afin de garantir qu’il n’y aura pas de possibilité d’interférence des fournisseurs de logiciels par des pays tiers.
Les initiés de l’industrie estiment que les critères d’évaluation vont au-delà du désir compréhensible d’éviter le risque qu’un fournisseur ayant une relation étroite avec le gouvernement d’un pays tiers et malin accède ou même contrôle les cyber-réseaux sensibles à la sécurité de la Belgique.
S’adressant à ce site Web, un PDG de réseau mobile a déclaré: «Ce projet ne contient pas de normes techniques claires, ne dispose pas d’un processus de prise de décision transparent et est plein de discrimination et d’iniquité, qui sont des considérations politiques évidentes.»
«Bien que mentionné explicitement dans le projet de loi, quiconque a un peu de compréhension peut voir que le projet de loi vise les Chinois Huawei et ZTE.
Il existe 4 principaux fournisseurs dans le domaine de la 5G, Nokia, Ericsson, Huawei, ZTE. Le projet de loi en Belgique exclurait Huawei et ZTE de la concurrence belge 5G, et le nombre de fournisseurs éligibles à participer au concours sera réduit de quatre à deux.
Les principaux fabricants dans le domaine des réseaux fixes sont Nokia, CISCO, Huawei et ZTE. La législation réduit également le nombre de fournisseurs qualifiés de quatre à deux. Cela augmentera considérablement le coût. »
Un autre initié de l’industrie a déclaré à ce site Web: «Le préjudice causé est l’augmentation du prix d’achat des équipements pour les opérateurs (Proximus, Orange, Telenet), le manque de concurrence sur le marché à long terme et la baisse de la vitesse et l’efficacité de l’innovation technologique, qui entraînera une augmentation substantielle des coûts de construction du réseau. Qui paiera pour cela? » Il a demandé.
«En Belgique, les pertes économiques directes des grands opérateurs devraient dépasser 14 milliards d’euros. Le gouvernement belge peut-il supporter cette partie des coûts pour les opérateurs? »
S’il est entièrement supporté par les opérateurs, les consommateurs belges paieront des prix plus élevés pour la 5G et même la 4G existante, et le déploiement de la 5G en Belgique sera sérieusement retardé.
Par rapport à d’autres pays de l’UE où la concurrence est suffisante, comme l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Espagne, etc., les consommateurs belges paieront des frais plus élevés pour cela.
Dans l’ère post-épidémique, cela exercera une pression énorme sur la reprise économique de la Belgique.
À qui sera-t-il demandé de payer pour cela?